[D66] Macron expose sa vision de la "souveraineté européenne" dans un discours prononcé à La Haye

René Oudeweg roudeweg at gmail.com
Tue Apr 11 20:01:51 CEST 2023


Europese souvereiniteit? De federalisten kunnen hoog en laag springen, 
maar ja, over welk Europa hebben we het dan?


france24.com
Macron expose sa vision de la "souveraineté européenne" dans un discours 
prononcé à La Haye
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     / Europe

Publié le : 11/04/2023 - 09:11Modifié le : 11/04/2023 - 19:09
Le président français Emmanuel Macron prononce un discours à l'Institut 
Nexus dans le théâtre Amare à La Haye, le 11 avril 2023, dans le cadre 
d'une visite d'État aux Pays-Bas.


S'exprimant au premier jour de sa visite d'État aux Pays-Bas mardi, le 
président français Emmanuel Macron a exposé sa vision d'une nouvelle ère 
de "souveraineté européenne", soulignant l'importance pour le continent 
de "façonner son propre destin". Un discours perturbé par des militants 
hostiles à la politique climatique du président ainsi qu'à la réforme 
des retraites.

Arrivé aux Pays-Bas pour une visite d'État de deux jours, Emmanuel 
Macron s'est exprimé mardi 11 avril sur la souveraineté européenne.

Il y a un peu plus d'un an, la Russie "a déclenché une guerre barbare en 
Ukraine", annonçant "l'une des périodes les plus périlleuses" pour 
l'Union européenne, avec une puissance nucléaire en guerre à ses 
frontières, a déclaré le président français.

La "souveraineté européenne" a pu sembler autrefois une "idée 
française", a-t-il poursuivi, voire un "vœu pieux". Mais le fait de 
dépendre d'autres puissances place l'Europe dans une position où elle ne 
peut pas "décider pour elle-même".

Renforcer l'intégration européenne

"Nous n’avons pas assuré notre sécurité économique" a déploré le chef 
d’État français, estimant que l’Europe devait "essayer de concevoir ce 
que pourrait être une doctrine de protection économique complète".

Emmanuel Macron a appelé à "plus d’Europe et plus d’intégration" et 
estimé que la "fragmentation" des économies européennes était encore 
trop grande, sans pour autant "revenir à un protectionnisme qui n’aurait 
pas de sens".

Il a également mis l’accent sur l’importance de développer les 
politiques industrielles du bloc – étape essentielle pour la 
décarbonation de l’économie, a-t-il souligné –, tout en favorisant 
l’indépendance de l’UE.


Alors qu’il allait débuter son discours, le président français a été 
interpellé par des militants sur le changement climatique et la réforme 
des retraites en France, lui reprochant le passage en force de cette 
mesure impopulaire, par le biais de l’article 49.3, sans vote à 
l’Assemblée nationale. Ils ont déroulé une banderole dévoilant le 
message "président de la violence et de l’hypocrisie".

Face à ces interpellations, Emmanuel Macron a répondu en assurant que le 
débat social était "très important" mais que sa conférence n'était pas 
le lieu pour protester. "Vous votez et vous élisez des personnes (...) 
La contrepartie est que vous devez respecter les institutions votées par 
le peuple", a-t-il dit.

Le Conseil constitutionnel doit rendre sa décision sur la réforme des 
retraites vendredi avant que le président de la République ne puisse 
promulguer le texte. Jeudi, les syndicats organise une douzième journée 
de grève et de manifestations nationales à travers le pays.

Ne "pas se détourner de nos alliés"

Ce discours d'Emmanuel Macron intervient également en pleine polémique 
suite à ses propos tenus durant son voyage en Chine. Dans l'avion du 
retour, vendredi, le président avait affirmé que l'Europe ne devait pas 
être "suiviste" sur la question de Taïwan, en s'adaptant au "rythme 
américain" ou à une "surréaction chinoise". Ces propos, tenus lors d'une 
entretien accordé à plusieurs médias, ont suscité de vives critiques.

Accusé par certains de renvoyer Washington et Pékin dos-à-dos, et 
parfois même de faire preuve d'ingratitude envers les États-Unis, le 
président français n'a pas fait d'allusion claire à cette polémique. Il 
a tout de même tenu à clarifier sa position.

"Défendre la souveraineté ne signifie pas se détourner de nos alliés, 
mais être capables de choisir nos partenaires et notre destinée plutôt 
que d’être les témoins des évolutions dramatiques de notre monde" a-t-il 
expliqué.

Le président français et son épouse Brigitte participent mardi soir à un 
dîner d'État, organisé en leur honneur par le roi Willem-Alexander et 
son épouse Maxima. Parmi les hôtes de marque figurent l'architecte 
néerlandais Rem Koolhaas et le directeur du Tour de France Christian 
Prudhomme.

Avec Reuters


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